L'été, les températures élevées, une vague de chaleur après l'autre… Quoi de mieux pour se rafraîchir qu'un bon plongeon ? Pour toutes ces personnes qui n'ont pas la chance de vivre sur la côte ou près d'une rivière, les piscines et les centres de loisirs aquatiques deviennent la solution.
En France, il existe plus de 1,2 million de piscines privées, qu'elles soient à usage unifamilial ou partagées par une propriété de voisins. À ce chiffre, il faut ajouter plus de 70 000 piscines publiques ou municipales sur tout le territoire. Toutes ont une caractéristique commune, explique Raúl Rivas, membre de la Société Espagnole de Microbiologie, dans un article dans The Conversation : il faut “surveiller” leurs eaux pour “éviter la prolifération de micro-organismes pathogènes”.
Les quatre grandes infections
Il existe quatre infections de base qu'une personne peut contracter dans une piscine ou une zone de loisirs aquatiques. La peau, les yeux, les oreilles et la flore vaginale sont les principaux foyers du corps que nous devons garder à l'œil.
Cependant, le Centre pour le Contrôle et la Prévention des Maladies (CDC), l'agence nationale de santé publique américaine, assure que “la diarrhée est la maladie la plus commune transmise par l'eau dans les lieux de loisirs aquatiques”. C'est pourquoi il est recommandé qu'une personne atteinte de cette maladie ne rentre pas dans l'eau.
Granulome des piscines
Mais la peau est aussi l'un des points faibles de l'être humain lorsqu'il est exposé, en bonne santé, au chlore des piscines. Pour éviter les infections, les experts recommandent de se doucher avant et après la sortie de l'eau.
Si vous avez votre propre piscine, l'essentiel est que la chloration soit adéquate. En effet, un excès de chlore provoque des irritations de la peau et des yeux. Mais son insuffisance comporte également des risques : sans le chlore adéquat, des germes peuvent se développer dans l'eau. Et ceux-ci deviendront une source d'infections.
Le granulome des piscines est une infection bactérienne commune qui apparaît sur la peau, surtout sur les coudes et les genoux, sous forme de nodules. De plus, les champignons sur les sols et dans les vestiaires peuvent provoquer le pied d'athlète. D'où l'importance d'utiliser des tongs dans les lieux communs ou de ne pas partager les serviettes.
Conjonctivite
Les yeux sont extrêmement sensibles au chlore et à l'eau de mer. Les protéger de l'eau et du soleil est essentiel pour éviter les irritations ou les infections. Surtout si vous utilisez des lentilles de contact. Irritations, rougeurs et sécheresse oculaire sont les trois conséquences les plus courantes d'une journée négligente à la plage ou à la piscine.
Et la conjonctivite est l'infection oculaire la plus fréquente dans les piscines. Elle peut être allergique et provoquée par le contact avec le chlore ; bactérienne, causée par des bactéries urinaires ou fécales ; fongique, provenant de champignons après une longue exposition à des vêtements humides ; ou virale. Cette dernière, causée par des mollusques, a une incidence élevée chez les enfants dans les piscines.
Pour éviter la conjonctivite, il est recommandé d'utiliser des lunettes homologuées pour l'eau et d'éviter l'utilisation de lentilles de contact dans la piscine ou à la plage.
Le mal du nageur
L'humidité produite par les bains continus dans la piscine favorise la prolifération de micro-organismes pouvant causer des infections. Ce serait le cas de l'otite ou du mal du nageur, une infection de l'oreille externe consécutive à de trop nombreux plongeons et à un mauvais séchage des oreilles.
C'est fréquent chez les enfants, mais cela se produit aussi chez les adultes, et se manifeste par des douleurs, des gênes en mâchant ou en bâillant, une perte d'audition temporaire, des démangeaisons, un bouchon et une sensation d'humidité. Pour l'éviter, le plus simple est de bien sécher l'eau des oreilles avec une serviette après chaque bain.
Infections vaginales
Démangeaisons, brûlures et irritations. C'est ainsi que se manifestent les infections vaginales, très courantes en été, provoquées par des bactéries ou des champignons.
Pour les éviter, la clé est, selon l'Association Gynécologique Espagnole, d'utiliser des maillots de bain et des bikinis en coton, qui permettent à la peau de respirer ; de s'asseoir sur une serviette, pour éviter les irritations ; de changer de maillot de bain une fois qu'il est humide et s'il n'a pas séché en une demi-heure ; et de se laver après le bain dans la piscine ou la mer.
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