Êtes-vous de ceux qui se critiquent constamment, mettant en lumière leurs propres défauts avec une rigueur excessive ? Ou bien vous considérez-vous comme une personne équilibrée, capable d'autocritique tout en étant aussi critique envers les autres ? Voici quatre questions essentielles que vous devriez vous poser, selon une psychologue de renom.
Un miroir déformant : l'autocritique comme mécanisme de protection
Alice Boyes, une psychologue de renommée internationale, a souligné que certaines personnes utilisent l'autocritique comme une forme de protection, se persuadant que seule la perfection peut démontrer leur valeur humaine. Cette perspective peut malheureusement conduire à une minimisation de ses propres erreurs et à une réticence à y faire face. De plus, une conscience excessive de ses propres défauts peut conduire à l'obsession et à une perception de soi inférieure par rapport aux autres. L'autocritique excessive peut donc être autodestructrice.
“L'autocritique se déguise souvent en forme de protection, nous persuadant que la perfection est la seule façon de prouver notre valeur en tant qu'êtres humains”, note l'experte.
Le passé : une clé pour comprendre votre niveau d'autocritique
Quelle est l'origine de votre tendance à l'autocritique ? Peut-être provient-elle d'une enfance marquée par des parents très autocritiques. Ou alors, lorsque vous échouiez à un examen à l'école, vous étiez capable de comprendre rapidement la raison de cet échec pour ensuite le corriger. Quoi qu'il en soit, il est toujours utile de se plonger dans son passé pour trouver des réponses à notre façon d'agir et de penser dans le présent.
Modèles et exemples : la recherche d'un équilibre
Boyes suggère qu'il est essentiel d'identifier des modèles sains qui ne sont pas excessivement autocritiques. Elle donne l'exemple d'une personne qui gère bien le fait de suivre un régime. À cet égard, certains régimes alimentaires peuvent entraîner de l'irritabilité et une diminution de l'énergie.
“Identifiez des personnes qui réussissent, qui ne sont pas trop critiques envers elles-mêmes, mais qui ne sont pas non plus narcissiques”, conclut l'experte.
Le rôle de la société : influence culturelle et autocritique
Il existe des groupes sociaux particulièrement exposés à la critique et au jugement des autres, tels que les femmes ou les personnes racisées. Si vous appartenez à l'un de ces groupes, reconnaître ces biais sociaux peut nourrir une autocritique excessive. Par conséquent, il est important de se montrer plus indulgent envers soi-même, car être trop critique ne nous fait pas de bien d'un point de vue psychologique, surtout lorsque cette critique est exacerbée pour des raisons culturelles.